PODCAST #2 : Vivre les vagues d'émotions
Je m'appelle Elodie LECLERCQ, je suis thérapeute et guide énergétique, spécialisée en libération par le mouvement et je suis surtout une grande amoureuse de la vie.
Je suis ici pour t'accompagner à redescendre de la tête au corps, à faire danser ton énergie et à valser à travers les cycles de la vie.
Tout au long de ces différents épisodes nous parlerons d'exploration de soi, de nos mouvements intérieurs, des émotions, de l'énergie, de notre corps et de la vie.
J'aurais également le plaisir d'accueillir des intervenants afin de partager, de co-créer et d'explorer de nouveaux horizons.
Tu peux retrouver et écouter mon podcast via ce lien : https://open.spotify.com/episode/2qAiM2jC3cgH01dFRZGi3t?si=gmh9onR3SQyRd6O0l56kYg

Hello, j'espère que tu vas bien. Je suis ravie de te retrouver dans un nouvel épisode du podcast. Aujourd'hui on va aborder le sujet de "comment vivre les vagues d'émotions". Particulièrement ces dernières années, on a tendance à vivre énormément de vagues d'émotions. Avec tout ce qui se passe, avec l'énergie ambiante, avec l'énergie collective et donc je pense que c'est important de pouvoir venir repartager à travers ce sujet des émotions.
Une émotion c'est une énergie en mouvement. Si on doit vraiment donner une définition à l'émotion c'est ça. C'est de l'énergie en mouvement et tu peux le ressentir si tu es vraiment connecté à ton corps, à tes ressentis, à tes sensations et à tes ressentis. On sent l'émotion. Elle est là, elle est présente dans le corps en tant qu'énergie.
L'idée c'est de pouvoir la vivre pleinement et de la libérer. Ce n'est pas toujours conformation et j'ai vraiment envie de parler des vagues d'émotions, de ces émotions qui peuvent nous envahir et avec lesquelles on ne sait pas toujours quoi faire.
D'ailleurs, ça m'est arrivé il y a quelques jours. J'ai eu une espèce d'émotion. J'étais en train de cuisiner une pâte feuilletée et pour tout te dire, alors que je pétrissais la pâte, j'ai commencé à pleurer sans m'arrêter. Je ne sais même pas d'ou venait cette émotion. Il n'y a eu aucun élément déclencheur. Tout ce que je sais, c'est que je m'étais réveillée avec une humeur un peu lourde et je sentais qu'il y avait quelque chose qui était là en moi, qui stagnait...une sensation très étrange.
Et j'ai laissé faire, je n'ai pas forcé parce que je ne savais pas trop d'où ça venait donc j'ai juste lâché et j'ai pleuré. Beaucoup et longtemps.
Des fois on est comme ça, envahi par une émotion, peu importe laquelle et on ne sait pas pourquoi. La, c'était vraiment la tristesse. C'était vraiment l'émotion principale qui était très présente.
J'aimerais juste te dire que c'est OK. On n'a pas toujours besoin de comprendre toutes les émotions qui nous traversent. Cette partie je l'explique très en détail dans le programme FLOW où je partage tout le processus de libération émotionnel. Je rentre très en détail dans ce programme parce qu'en effet c'est intéressant quand il y a un élément déclencheur, quand on vit une émotion en lien avec un blocage ou un conflit, un relationnel ou une situation.
C'est intéressant de voir le message que l'émotion nous apporte. Parce que les émotions sont aussi des messagères et donc elles viennent nous apporter un message. Ça vient mettre pleins de choses en lumière et évidemment c'est une clé de libération. Pour moi, l'émotion est une clé de libération, de guérison. Plus on s'autorise à vivre l'émotion, plus on guérit. C'est vraiment pour moi, un outil absolument fantastique. C'est pour ça qu'il y a des émotions où il est intéressant d'aller voir derrière ce qui se passe et puis il y a des émotions juste à vivre. L'idée c'est de se laisser traverser par l'émotion et ça demande de descendre dans le corps. Souvent on me demande "Elo, comment on fait?" En fait, on est tellement conditionné à raisonner, structurer, comprendre les choses... L'être humain adore comprendre, passer par l'intellect. On est complètement coupé du corps et c'est pour ça que j'ai créé la méthode FLOWNERGY.
L'intention c'est évidemment de faire circuler les énergies et de revenir vraiment dans le corps, de se reconnecter aux sensations. Plus on se connecte à ça, plus on parvient à se laisser traverser et c'est très beau même si ça reste inconfortable.
Quand je t'explique que j'ai pleuré, je ressentais cette tristesse hyper intense. J'ai compris que c'étaient les mémoires qui étaient en train de se libérer. J'ai compris que c'étaient des vieux trucs qui remontaient parce que je sentais vraiment pleins de vieilles sensations que je ne ressens plus aujourd'hui mais qui étaient en lien avec des événements et des relations du passé.
Parfois le corps, on ne sait pas pourquoi, surtout si vous mettez en mouvement, il vient travailler sur les fascias. Alors je prépare une vidéo sur les fascias. Je t'expliquerai tout ça en détail ne t'inquiètes pas. En tous cas, ça libère. Ça libère des mémoires, ça libère des émotions qui ont été cristallisées dans le corps, au niveau de ces fameux fascias.
Des fois ça libère mais parfois pas. Je le vois au quotidien que ce soit dans des accompagnements que je faisais avant en individuel, que ce soit dans l'accompagnement de groupes éclosion, que ce soit dans des ateliers ou que ce soit dans la formation FLOWNERGY peu importe !
Il arrive qu'on travaille sur une libération, au moment même, à l'instant T il n'y a pas grand chose qui se libère parce que ce n'est pas le moment pour le corps et on se dit "Ben zut il ne se passe rien". Puis deux jours après, il y a une émotion qui ressort et le corps se libère à se moment-là.
Encore une fois c'est l'invitation à faire confiance au corps. Je t'invite vraiment à ne pas forcer, à ne pas lutter. Parfois l'émotion elle sort à un moment complètement improbable. Comme je te dis, je ne sais pas pourquoi au moment de cuisiner c'est sorti à ce moment-là. Quand on est envahi par une vague d'émotions le mieux à faire c'est de laisser faire, de laisser vivre, de laisser traverser, de respirer, de ressentir et de vraiment laisser le corps se libérer.
Ce n'est pas facile parce que ça demande d'abandonner, de laisser faire, de laisser aller donc ça va à l'encontre des stratégies qu'on utilise habituellement qui sont plutôt des stratégie de contrôle et de gestion.
On parle souvent de gestion des émotions et c'est vraiment un mot que je n'utilise jamais. C'est ma vision, je n'ai pas la vérité absolue mais en tous cas, moi, je ne pense pas que ça soit une clé de gérer les émotions.
Attention nuance : il y a des émotions qu'on peut parfois nourrir et créer nous-mêmes avec le mental. Je n'en parle pas souvent mais c'est vrai qu'on peut parfois rester dans des postures de "je vais nourrir l'émotion" parce qu'il y a un petit côté théâtral, un peu "drama queen" de se dire "je vais nourrir cette tristesse parce que je me plais dedans" en quelque sorte.
Il y a certains avantages aussi à être dans cette posture où on ressent la tristesse parce qu'on va avoir de l'attention de l'extérieur. On va recevoir l'amour, recevoir de l'attention, de la reconnaissance... Donc oui, on peut parfois nourrir aussi en quelque sorte certaines émotions. A nuancer donc. Mais pour moi, la plupart du temps c'est de laisser faire mais sans aller nourrir non plus cet état. C'est de se dire à un moment donné : "OK je vis la tristesse et puis je remonte mon énergie". C'est pour ça, comme c'est une question d'énergie, si on reste allongé dans son canapé en boule et qu'on reste là, forcement ça risque de prendre beaucoup plus de temps à passer. Au contraire, si on vit l'émotion, on y va, on peut aller dans les profondeurs. Je conseille de mettre une musique triste qui va nous aider à extérioriser les choses pour après revenir et se demander "comment est-ce que je peux venir nettoyer mon énergie". Voilà, il y a pleins de clés.
Pour ma part, j'utilise beaucoup le mouvement mais déjà boire un grand verre d'eau, s'aérer, respirer, aller prendre l'air, se balader dans la nature ce sont pleins d'outils à utiliser et hop on remonte l'énergie. Parfois, on n'est pas pleinement maître de toutes les émotions qui nous traversent mais on peut pleinement prendre les rênes et se dire "mais tiens, qu'est-ce que je peux mettre en place quand ça arrive?".
Je parle de vagues d'émotions et ici je prends l'exemple de la tristesse par expérience car je l'ai vécu il y a quelques jours. Mais évidemment on peut aussi avoir des vagues d'amour, des vagues de gratitude, des vagues de joie et là aussi je pense que c'est vraiment intéressant et important de pouvoir les vivre pleinement aussi. Ça peut passer par la danse, par la voix, par le chant, par pleins de choses. C'est plus qu'important de pouvoir externaliser ses émotions qui sont supers agréables, supers confortables et qui sont vraiment réjouissantes aussi.
Alors c'est clair que quand on vit cette vague d'émotion plutôt désagréable on a souvent tendance à résister. Il ne faut pas oublier que quand on est bébé, on développe des reflex de protection. Un bébé est complètement dépendant de ses parents. Il n'a pas de moyens de protection du coup il a développé lui-même de se couper de ses ressentis. Le fait de se couper de ses ressentis c'est un peu comme un reflex de survie. Le problème c'est que même une fois qu'on est complètement indépendant et autonome en tant qu'adulte ou même plus grand enfant, on continue malheureusement d'utiliser ces stratégie de "je me coupe de mes ressentis, je me coupe de mes émotions pour éviter de souffrir".
Du coup, on continue à aller dans ce système-là, à fonctionner de cette manière-là. L'idée ici c'est daller transformer l'énergie. Encore une fois, d'agir différemment et de se dire "Bon, ben je vais aller contacter l'inconfort".
En plus, quand on vient toucher aux 5 blessures de l'âme, les blessures émotionnelles, c'est d'autant plus douloureux parce que ça nous ramène à des évènements, à des souffrances et des choses qu'on n'a pas pleinement vécues aussi. C'est pour ça qu'à un moment donné, le corps va libérer une émotion qui a été vraiment enfouie et qui a été bloquée dans le corps. Et ces blessures on a pas envie d'y retourner.
D'ailleurs, je propose des ateliers autour des 5 blessures si tu as envie d'aller plus en profondeur et d'avoir vraiment des outils en passant par le corps, en passant par pleins de sphères. N'hésite pas à t'inscrire, il y a toutes les infos sur mon site elodieleclercq.com.
Donc voilà, ce n'est pas confortable et pourtant c'est seulement quand on a touché l'inconfort, quand on plonge au coeur des blessures et aussi de tout ce qui est inconfortable, de tous les boulets qu'on traîne depuis toutes ces années qu'on peut vraiment guérir.
Pour moi il n'y a pas de guérison sans vivre les émotions, sans les libérer, sans contacter tout ça. Être dans l'ignorance c'est aussi simplement prendre conscience. Ça ne veut pas dire que je suis obsédée par ça et que je m'auto-analyse tout le temps, ce n'est pas du tout le message que j'ai envie de transmettre ici. Mais en tous cas, plus je bloque, plus je me coupe et c'est pour ça que je parle de passer par les ressentis, par les sensations, par le corps parce que quand on passe par le mental il va nous bloquer même si on a besoin de lui. Quand on passe dans la partie libération il faut passer par le corps au maximum.
Evidemment il y a pleins d'outils, il y a aussi l'écriture. Le fait de parler ça m'a beaucoup aidé. Dans cette espèce de vague de tristesse qui m'est venue je sais que le fait d'aller marcher dans la nature ça m'a beaucoup aidé et le fait d'écrire, de vider mon sac et de vraiment me dire "OK qu'est-ce que je ressens là?". Ça peut être de parler à voix haute. Pour certains ça peut être de s'enregistrer aussi. Un vocal tout simplement pour se libérer. Ça peut être pleins de choses, vraiment.
A toi de voir ce qui te parle le plus mais en tous cas, le fait d'extérioriser ça va être important. Ça peut aussi être simplement faire un message à un ami ou appeler quelqu'un, peu importe. Mais surtout de ne pas bloquer cette vague, de vraiment se laisser porter.
Imaginez-vous dans un océan avec ses vagues. Vous imaginez d'aller contre la vague ou d'essayer de résister. C'est beaucoup plus épuisant, éprouvant et douloureux que de se laisser porter par la vague. Ce n'est pas du tout la même énergie. Donc voilà, n'hésitez pas à garder cette image en tête, ça peut peut-être vous aider.
Voilà tout ce que je voulais te partager dans ce podcast.
Par expérience, avant j'étais quelqu'un qui ne vivait pas du tout les émotions au contraire, tout était bloqué. Je m'étais coupée de mes ressentis parce qu'en plus je devais être la femme parfaite, qui est tout le temps dans la joie, la bonne humeur etc. C'est vrai que ce n'est pas toujours évident parce que parfois on culpabilise aussi. On se dit "ha mince..." par rapport à l'autre ou par rapport aux personnes qui nous entourent en se disant "mince je suis sensée quand même être tout le temps dispo, être fraîche, être de bonne humeur...". Ben non, on est des êtres humains.
N'oublie pas tout ce que j'ai dit dans l'épisode juste avant où je parle de mouvement, où je parle d'impermanence. On est des êtres sensibles, on est des êtres vivants. La vie c'est du mouvement. Elle nous traverse. Donc ose vraiment. Autorise-toi à vivre ses hauts, ses bas, ses vagues d'émotions sans s'accrocher et rester dedans pendant des heures et des jours entiers, pouvoir se laisser traverser et puis ça repart.
Comme je l'ai dit au début du podcast, les émotions c'est une énergie en mouvement donc s'y on n'y met pas de mouvement forcément ça reste coincé dans le corps.
En tous cas c'était un plaisir encore une fois de partager cet épisode avec toi, je me réjouis déjà du prochain. N'hésite pas comme d'hab à liker, partager l'épisode, à le commenter aussi. Ça sera un plaisir de te lire et on se retrouve très vite pour la suite.
Prends soin de toi et à bientôt. Je t'embrasse.
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