PODCAST #4 : Le pouvoir de l’auto-guérison avec Fabien Malgrand
Elodie Leclercq : Bienvenue à vous dans cet épisode du podcast Mouvement Intérieur ! Je suis vraiment ravie aujourd'hui parce que je ne suis pas seule et c'est un honneur d'accueillir Fabien Malgrand qui est le premier intervenant dans ce podcast. Bienvenue à toi Fabien !
Fabien Malgrand : Merci beaucoup de m’avoir invité !
EL : Avec plaisir, vraiment ! Donc Fabien, je vais te faire une présentation parce qu’évidemment, j’ai fouiné sur ton site, regardé tout ce que tu faisais pour te présenter au mieux ! Donc tu es coach, formateur… j’ai vu que tu avais écrit aussi donc on pourrait dire que tu es auteur… spécialisé dans l'auto guérison, et conférencier également. Est-ce que c'est bien juste ?
FM : Oui !
EL : On est bons, super ! Alors j'avais envie de commencer avec une question. Souvent, on demande un petit peu comment ça va, et là j'ai vraiment envie de te poser la question : comment tu te sens aujourd'hui, en toute transparence ?
FM : Eh bien écoute, je me sens très bien ! J'enchaîne, j'enchaîne… Juste avant, j'étais en réunion boulot, j'ai cette interview, j'enchaîne avec d'autres et… Voilà mais très concentré donc focus, c'est exactement comme ça que je me sens maintenant. Et à la fois ravi, joyeux de partager ce moment avec toi.
EL : Magnifique ! De belles énergies en tout cas, trop chouette ! Merci à toi. Et alors tu sais, j’aime bien commencé aussi les interviews par… Je t’ai présenté brièvement mais il y a toujours cette question de “Qui es-tu ?” qui est toujours un peu LA question. Et on se demande toujours comment répondre à ça, alors j’avais plutôt envie de te demander qu'est-ce qui t'anime le plus dans la vie ? Qu'est-ce qui te fait le plus vibrer ?
FM : Les vibrations justement ! C'est-à-dire tout ce qui me rend vivant. Pour le coup, je suis très généraliste ! Pour répondre à ta question, ça va être délicat, mais ce qui me fait vibrer, c'est vraiment vivre ! Donc justement la musique, la nourriture, les paysages, les relations, le contact… Tout ! Tout et notamment d'expérimenter les nuances et les différences. On va peut-être en parler justement. Et les mouvements intérieurs aussi ! EL : Complètement, on est là pour ça justement ! C’est beau ce que tu viens de dire, que la vie t’anime ! J’adore. Je voulais un petit peu plonger dans ton parcours aussi parce que j'avais déjà entendu des interviews de toi et je trouve ton parcours vraiment inspirant. Si tu pouvais nous partager un petit peu comment tu es tombé dans ce bain de l'énergie, la santé holistique etc. On ira un peu plus loin après dans toute la notion énergétique, mais voilà cette envie de nous partager un petit peu les points clés aussi de tout ton parcours…
FM : Tu sais, on est toujours obligé de faire une sélection, de faire un storytelling. Mais en gros, pour résumer, je suis né en bonne santé mais elle s'est vite dégradée donc j'ai expérimenté toutes sortes de souffrances physiques et émotionnelles liées à ça, avec des accidents aussi, et donc toutes sortes de maladies. Et très tôt, je me suis dit “Bon il y a un petit problème, il y a quelque chose qui va pas”. J'ai été baladé de spécialiste en spécialiste et très tôt, je me suis dit “En fait, il y a personne qui s'intéresse à ce que dit l'autre spécialiste”. Le généraliste était dépassé, il savait pas vraiment. Et puis, surtout, on s'intéressait qu'à moi en tant que matière physique et donc il y avait l’allergologue, le vertébrologue, le pneumologue etc. Donc à chaque fois ils avaient une vision super définie de ma santé, et de temps en temps, on disait “Ah mais il est aussi hyper sensible” mais on n’en faisait rien. Au bout d'un moment, je me suis dit “Ils ne connaissent pas en fait !”. Là, ils s’intéressent qu’à un tout petit bout de ma matière, mais pas du tout à qui je suis. Donc, ils peuvent pas avoir une vue d'ensemble de qui je suis. Mais alors qui a une vue d'ensemble de qui je suis à part moi ? Donc je me suis dit qu’il allait falloir que j'apprenne à me connaître pour pouvoir avoir cette vue d’ensemble, faire le lien, et je me suis passionné pour ça. Je me suis dit “OK, c'est quoi la vie ? Comment j'expérimente la vie ?”. Je suis parti de moi ; je suis pas parti de la science même si j'étais plutôt scientifique, j'étais bon élève, j’ai fait S etc. Mais je voulais pas partir de la science qui étudie tout le monde. Je voulais partir de moi qui étudie “moi”, donc de la conscience. OK, c'est quoi la totalité de moi ? Comment, quand je change quelque chose, cela impacte-t-il un autre aspect de moi-même ? Je me suis passionné pour ça. En premier lieu pour la musique qui me faisait tellement de bien qui répondait à un nombre de mes besoins parce que j'étais très timide et donc ça m’aidait à aller sur scène, à être expressif, à exprimer mes émotions. Donc d'abord, j'ai vécu tout un aspect de ma vie à travers la musique. Mais très rapidement, à partir de 15 ans, j'étais à fond dans le développement personnel : je m'enregistrais des auto-hypnoses sur un enregistreur cassette, et petit à petit, je me suis formé. Dès que je me formais, je voyais que j’améliorais une part de moi-même. Ça avait parfois un impact sur le reste mais j'étais pas sûr. J'attendais aussi que ça évolue pour être sûr que vraiment j'aille mieux. Tu vois, tu prends du temps, comme ça, à expérimenter pour finalement finir par tout guérir ! C'est-à-dire ne plus avoir aucun des symptômes ni des traitements à vie qu’on m’avait dit que j'allais garder. De là, je me suis dit “Bon… non seulement je me connais bien mais j'ai commencé à avoir une vue d'ensemble” et surtout, les gens me demandaient conseil ! Donc à force, j’ai commencé à exprimer ma vue d'ensemble et en faisant ça, j'ai fini par former, faire des stages, écrire un livre, faire des vidéos sur YouTube etc. Je ne sais pas ce qu’il en sera pour le futur mais en tout cas, c’est ça maintenant, pour résumer “la vie de Fabien”.
EL : Merci à toi, c’est vrai que c’est jamais évident quand on a des parcours comme ça, où la vie nous amène plein d’expériences et où on évolue, de résumer ça. En tout cas merci et c'est vraiment super intéressant ce que tu nous partages. On est beaucoup à avoir tendance à aller chercher à l'extérieur les réponses et l'aide. Quand tu parles de venir se connaître, de venir voir “comment moi je fonctionne, d’où est-ce que ça vient ?” et d'aller finalement à la source de tous ces nœuds… C’est vrai que si on se contente aujourd'hui d'une partie de la médecine (dont on a besoin aussi !) mais qui est très spécialisée comme tu dis, il n'y a pas cette approche et cette vision de l'être tout entier. Comme tu dis, on n’a pas juste un corps de chair et d'os. Il y a aussi cette énergie qui est là. Finalement, tu as aussi fait ce chemin de revenir dans ton pouvoir créateur (enfin, on peut l’appeler comme on veut), de reprendre les rênes finalement !
FM : Exactement ! C’est la première chose que j'ai comprise. En fait, c'est un livre qui m'a éveillé à ça : L’Alchimiste de Paulo Coelho. J’avais 13 ans, j’étais bloqué au lit et mes parents étaient pas là donc j'ai attendu toute la journée qu’ils reviennent. Donc j’ai pris le livre de ma mère qui était posé là, et je l’ai lu toute la journée, d'une traite ! C'était la première fois que j'avais un langage si positif et qui me disait en gros “t'es assis sur ton trésor”. C’est la morale de l'histoire. Ça m’a ramené à ma responsabilité, à ma légende personnelle. Et ça, ça a été le fer de lance de toute ma vie, de me dire “Je suis responsable de tout ce que je crée. Si je suis malade, je suis responsable. Je suis pas coupable mais je suis responsable.” Et donc quelle est la réponse que je vais y donner et comment je vais pouvoir jouer avec ça ? Parce que je suis multi-potentiel, la vie est multi-potentielle : s'il y a un problème, il y a une solution. Je vais toujours trouver comment y répondre. En faisant ça, j'ai fini par trouver les solutions. J'étais tellement persuadé qu'il y avait forcément une réponse à tout que je les ai trouvées.
EL : J’adore et j’ai vraiment la même vision que toi ! Et je pense que parfois ça demande un certain courage de reprendre sa responsabilité. L’être humain a le cerveau un peu fainéant aussi. Donc c'est vrai que c'est pas toujours évident (d'autant plus dans tout ce qu'on traverse aujourd'hui) de vraiment revenir dans cette connexion à soi, à sa vision, à ses valeurs… Ça demande un certain courage. En tout cas, merci pour ton partage. Évidemment, dans ce podcast, on parle d'énergie, de mouvement, de ce mouvement intérieur, de tout ce qui se passe en nous. Et tu parles toi aussi beaucoup d'énergie. Je voulais un petit peu voir comment tu définis cette notion d'énergie et comment tu pourrais l'expliquer aux personnes les plus sceptiques ?
FM : Écoute, moi je prends la définition de la physique. Cette définition simple, c’est quoi ? C’est que l’énergie, c’est une force en action, qui a induit une chaleur, un mouvement ou un champ électromagnétique. Et on en revient au mouvement, titre de ton podcast, mais c'est vraiment ce que j'ai observé. C’est pour ça que j’ai souvent trouvé que les gens qui parlaient d'énergie, c'était flou etc. C’était toujours des trucs qu’on voit pas, qu’on ressent pas vraiment mais un petit peu… Et en fait, à travers la musique, j'expérimentais l'énergie. Pour moi, c'était hyper concret ! Si là, tout de suite, on faisait le test : si je vous passe du Rage Against The Machine ou une petite flûte tibétaine, vous allez avoir un mouvement différent. Vous allez ressentir un mouvement intérieur différent. Ce mouvement, c'est l'énergie, voilà, point barre. Donc c'est hyper pragmatique ! C'est hyper concret : l'énergie, c'est une force en action qui induit un mouvement. Donc on peut ressentir ce mouvement à travers tout : une huile essentielle, une odeur… On a un mouvement ! On a envie de rayonner, s’étendre, ou plutôt de rentrer à l'intérieur. Ou alors de descendre, on se sent de plus en plus lourd. C'est pareil avec des mots : les mots vont induire une expression de ton énergie, une émotion. L’émotion de la colère par exemple, on sait très bien qu’elle ne descend pas : on ne se sent pas plus lourd en colère. Il y a l'énergie qui monte, qui a envie de sortir par le visage, qui a envie de s’exprimer, d’aller dans une direction précise. Le champ de vision se rétracte, se resserre vers un point précis, vers une personne précise, une pensée précise. On ne regarde plus ce qu'il y a autour. Alors que, dès qu'on va penser au contraire, à l’amour, la paix, la joie… On va ouvrir, ouvrir, ouvrir ! Pour moi, c'est aussi pragmatique que ça. C’est pas du tout perché l’énergie ! L’énergie, c’est du mouvement. C'est une force en action qui induit un mouvement. On peut observer cette énergie à chaque fois qu'on perçoit un mouvement. Je suis dans une pièce là, il y a une bibliothèque devant moi. Qu'est-ce que ça induit par rapport à un paysage, une vue en haut d'une montagne, un mur tout rouge ou tout tout blanc ? À chaque fois, ça induit un mouvement différent en moi. Je vais pas me sentir de la même manière physiquement, émotionnellement, mentalement. Après, il suffit d'observer tout ça et j'ai une perception de l'énergie qui s'affine avec le temps.
EL : Super ! Comme tu dis, c'est souvent vu comme quelque chose de tellement abstrait, de perché. Donc là je pense que ta définition résonne beaucoup. Je pense aussi que c'est en revenant dans les ressentis qu’on a tous cette capacité totalement naturelle de vraiment ressentir cette énergie. Donc j'aime beaucoup tout ça ! Tu parles aussi beaucoup d'auto-guérison, de cette capacité qu'on a finalement à régénérer le corps, à guérir sur tous les plans. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus ? Quelle est ta vision par rapport à ça ?
FM : Eh bien c'est simple. On est la vie. Je suis à vie donc je suis la vie et la vie en moi fait tout pour survivre. Pas seulement d'un point de vue physique, mais aussi d'un point de vue émotionnel, d'un point de vue mental. D'un point de vue relationnel aussi, on va essayer de créer des liens pour pouvoir survivre. Donc tout ce qui va être signe de reconnaissance etc. D’un point de vue mental, c’est l’apprentissage des langues, de l'équilibre d'abord pour commencer, et c'est puis d'une langue, puis d'une deuxième, et puis avoir un diplôme pour pouvoir acheter à manger etc. C’est fait pour survivre. En fait, toutes les motivations de la vie en nous sont pour survivre. Tout ce qu'on fait, c’est pour la survie. Donc je pars du principe que la vie ne fait rien pour nous détruire. Il n'y a pas un moment donné où elle se dit “Tiens, si je faisais mourir”. Non, le principe du vivant, c’est de vivre. Et de se reproduire pour que le vivant puisse continuer. Donc je pars du principe qui est que le symptôme n'est pas là pour m'embêter mais pour rétablir un équilibre pour me maintenir en vie. Parce que c'est l’équilibre qui va me maintenir en vie. Le symptôme, au début, je m’y suis intéressé que d’un point de vue très physique donc je me suis aperçu qu’effectivement si j'ai trop chaud, j'ai un symptôme qui va être la transpiration. Si j'ai des bactéries ou un virus, je vais avoir un symptôme qui est l'augmentation de ma température, donc c'est ce qu'on appelle la fièvre, mais c'est pour tuer précisément ces bactéries ou ce virus ! Et ainsi de suite. Il n’y a pas un seul symptôme qui est fait juste pour me tuer. S’il est là, c’est pour rétablir un équilibre, mais il y a une sorte de vases communicants entre le physique, l'émotionnel et le mental. Considérer que ce n’est que physique, ça ne va pas fonctionner. Par contre, il va peut-être chercher à rétablir un équilibre d'un déséquilibre que j’ai qui est émotionnel ou relationnel. Ça peut être un manque d’amour, de câlins… tous ces déséquilibres émotionnels. Une colère qui ne s'exprime jamais et qui bout à l'intérieur etc. Ou un déséquilibre mental : un focus, une idée obsessionnelle sur quelque chose, un souvenir du passé ou le fait d'être tout le temps dans le futur et précisément pas dans le présent et ainsi de suite. À chaque fois, un symptôme sert à ça. Alors, des fois, ce sont des symptômes physiques mais il y aussi des symptômes relationnels. Être confronté à un événement relationnel désagréable, c'est un symptôme. Et pourquoi ? C'est pour me confronter à quelque chose que j'ai, un déséquilibre que j'ai créé. Par exemple, je fuis une peur et comme par hasard, j’y suis sans cesse confronté. Parce que je la fuis, je veux surtout pas être cette part-là. Je crois être par exemple généreux, je ne veux surtout pas être avare et donc, j'ai tout le temps des problèmes d'argent pour être confronté à la carte “être avare”. Je ne veux tellement pas voir cette partie de moi, parce que moi je suis le tout, mais j'ai juste décidé de par habitude d'une personnalité qui est complètement illusoire. Bouddha le disait il y a déjà très longtemps : cette personnalité est illusoire et en fait, elle est définie ou on on la croit définie. On croit qu'on est comme ceci ou comme cela et, de fait, on ne prend pas l'autre carte, on ne prend pas le pendant. Alors, parfois on se croit faible alors qu'on peut aussi avoir le pouvoir et la force. Des fois, on se croit trop fort alors qu'on peut aussi être vulnérable. Mais souvent, on prend pas les deux cartes. On ne prend pas toutes les cartes. Donc la vie cherche simplement à rétablir l’équilibre, ce qui est très très bien expliqué par symbole du yin yang que tout le monde connaît, qu'on a le Taiji, et qui parle que de ça. C'est une force d’homéostasie qui fait que, dès qu'il y a une importance, une fuite ou quelque chose, la vie va ramener l’inverse pour rétablir l'équilibre. Et comme c'est le principe de la vie, du vivant, et donc si on a une égratignure, dès qu'on arrête le couteau, la peau va se réparer. Bah c’est exactement pareil d'un point de vue émotionnel ou mental : il y a tout le temps ce système d'auto-guérison qui n’est finalement que la création de l'équilibre par la vie.
EL : Oui c’est ça. Finalement, ce que tu nous partages aussi c’est que, plus on va résister, plus ça va persister en nous. Moi je dis souvent ça, tu vois, qu’il faut finalement accepter. Tu dis aussi qu’on ne montre ou incarne que les facettes qu’on pense être bonnes et accepter toutes ces facettes, sortir de ce monde de dualité et accepter tout ça, c’est important. C’est vraiment intéressant je trouve. On revient au mouvement et au flow, il s’agit de vraiment laisser suivre et faire confiance aussi.
FM : Tout à fait. Tu as parlé de dualité à l'instant et c'est exactement ça : on est la dualité et si on lutte contre la dualité, ben on va s'épuiser et on va se fatiguer à lutter contre le fait qu'on le fait qu'on soit tout. L'idée c'est de rétablir dans sa totalité toutes les cartes de tout ce que je peux être, que j'ai oubliées parce que j'ai pris des habitudes à ne pas être quelque chose pour pouvoir être le tout, parce que cette personnalité est complètement illusoire. Si je récupère des cartes que j'avais oubliées, je m'aperçois que je peux être plus que cette personnalité et que je peux choisir les bonnes cartes au bon moment, quand j'en ai besoin par exemple. Je suis pas que la personne qui sait que dire “oui”, je suis aussi la personne qui sait dire “non” quand c'est juste, au bon moment etc. Et récupérer tout ça fait que je récupère toute ma vitalité. Et en récupérant de la vitalité, je guéris parce que, précisément, les symptômes étaient faits pour rétablir. Donc si moi je rétablis grâce à la connaissance de soi, j'ai pas besoin de créer un symptôme. Et on va là vers ce que tu as évoqué toi tout à l’heure : le pouvoir créateur. On revient à ce côté créateur. Finalement, vu que je reprends ces parts de moi, c'est pas la vie qui m'amène des choses, c'est moi qui les crée par la connaissance de soi. À partir de là, c'est magique parce qu'on récupère une puissance folle !
EL : C’est clair ! Je suis tellement d'accord avec toi ! Et c'est vrai que moi j'ai eu des gros problèmes de santé il y a maintenant 8 ans. Et tu sais, à l'époque j'avais un blog et j'avais écrit un article qui disait “Quand la maladie est un cadeau”. Je peux te dire que j’ai pas eu des commentaires très positifs ou bienveillants. Mais je pense que, comme tu dis, il s’agit de voir le symptôme aussi comme un message du corps et se dire “Wow, là il est en train de m’alerter qu’il y a ce déséquilibre” et comment je peux faire pour l’accompagner et recréer l’harmonie. C'est vrai que c'est pas évident parce qu'en effet, on voit souvent la maladie ou les symptômes comme quelque chose de négatif alors que, finalement, on peut revenir dans ce pouvoir créateur, essayer de se dire “Mais tien, qu'est-ce que ça vient montrer à l'intérieur de moi ?”.
FM : Pour moi, on est dans une hypnose collective du confort et du commerce ce qui fait que, par exemple, dès qu’on a mal à la tête, on ne se pose pas la question de comment j'ai créé le mal de tête, qu'est-ce qu’il se passe, comment ou pourquoi mon corps lutte et crée donc un mal de tête. On se dit juste “Ah bah tiens je vais acheter un Doliprane, je vais prendre un Doliprane”. Ça c’est vraiment une hypnose pour moi parce que ça veut dire que ma responsabilité, j’en ai rien à faire, et je vais prendre un truc qui va enlever ce symptôme-là. En réalité, bah non : j'ai créé un déséquilibre. Comment on faisait quand on avait pas de Doliprane ? Il faut réaliser qu’on a créé un déséquilibre et c’est pour ça que toutes les médecines traditionnelles fonctionnent plutôt comme ça, contrairement à cette médecine commerciale qu'on a créée - qui est par ailleurs hyper bien justement pour le confort et l'urgence. Mais pour créer la santé, elle n'y arrive pas. On croyait qu'on allait avoir la santé avec l'évolution de la science et au contraire, c'est une explosion de toutes les maladies quasiment ! C’est de pire en pire et pourquoi ? Parce qu'on ne crée pas la santé = on enlève les symptômes en jetant notre responsabilité ailleurs. On se dit “Il faut vite que je retourne travailler demain donc je prends un anti-inflammatoire” au lieu de se dire “Pourquoi mon corps s’enflamme ? Qu’est-ce que je peux changer pour qu’il arrête ça ?”. Et ça, c'est gratuit ! C'est pour ça que ça s'appelle l'auto-guérison. C'est gratuit, ça apporte de la connaissance de soi, ça apporte du bien-être et ça nous ramène à notre pouvoir personnel donc à notre pouvoir créateur.
EL : Complètement ! Et je pense que c'est important de transmettre ces messages aussi, à travers la situation actuelle qu'on est en train de vivre. Je pense que créer la santé, c’est important. Du coup, par rapport à tout ce que tu proposes justement, ces notions d'auto-guérison, de connaissance de soi etc., quels sont les outils que tu utilises ou que tu aimes bien partager sur ce chemin ?
FM : Au début, j'ai essayé un peu tous les outils. Je me suis formé en beaucoup de choses, tout ce qui était thérapies brèves, donc du coaching, PNL, hypnose, analyse transactionnelle, ennéagramme etc. Puis après, tout le côté énergétique, médecine traditionnelle chinoise, Qigong, mais aussi énergétique philippine, tibétaine, chamanisme… Je suis allé voir plein de choses, je me suis formé dans plein de choses ! Aujourd'hui, j’en ai tiré des outils mais avec tout ça, j'ai créé un chemin. C'est-à-dire que ma vision de la vie maintenant, elle compte avant les outils : il y a le chemin de la guérison qui est le même chemin que la nature. La nature a un chemin : par exemple, dans les saisons, il n’y a jamais de printemps après l'été, ça n'arrive jamais. C'est d'abord le printemps et ensuite l'été et bien sûr, le printemps reviendra après avoir passé les autres saisons. Donc il y a un chemin. Moi, ce que j’ai défini, c’est ce chemin-là. Après, tous les outils sont les bienvenus ! Moi j’ai des outils bien sûr. Après, je les ai pas tous sur terre car il y en a tellement mais j'ai essayé d'aller trouver des outils qui étaient efficaces d'un point de vue physique, efficaces d'un point de vue émotionnel, efficaces d'un point de vue mental et d'un point de vue spirituel (on pourra définir ce que c'est après). Et vu que, maintenant, j'ai des outils sur les quatre plans mais qui viennent des fois du yoga et du pranayama, qui viennent des fois de la naturo ou des fois de l'hypnose… J’ai des outils mais ce qui compte, c'est le chemin. Donc je vais utiliser mes outils de prédilection mais j'utilise avant tout le chemin. Et le chemin, c'est la conscience. Elle change tout. Ça change tout et c'est ce que je transmets d'ailleurs. Après tous les outils peuvent se greffer.
EL : J’adore ce que tu dis parce que, franchement, aujourd'hui j'ai l'impression qu’il y a ce que j’appelle “la boulimie de l’information et de l’apprentissage” où, en effet, on a envie de se former à tout et d'accumuler un maximum d'outils. Et on se dit toujours “Ce sera l'outil magique” ! Mais créer son propre chemin, je trouve ça magnifique. Créer sa propre boîte à outils, à travers tout ça, ça résonne fort. Et justement tu as parlé de spiritualité et je me suis dit “Tiens, ce serait intéressant de rebondir là-dessus !”. Parce que c'est aujourd'hui aussi une sacrée notion et on a tous une vision complètement unique aussi de cette spiritualité. Mais voilà, n’hésite pas si tu as envie de nous partager ta vision à toi de cette fameuse spiritualité…
FM : Eh ben tu parlais de dualité tout à l'heure et moi, je présente la spiritualité comme étant l'unité. C'est-à-dire que d'un point de vue physique, on a une dualité qui est entre le chaud/le froid, l'homme/la femme, la nuit/le jour. Dans le physique, il y a tout le temps une dualité qui est très visible. Ensuite émotionnellement, la dualité c'est le j'aime/j'aime pas, donc je suis attiré vers quelque chose ou je fuis quelque chose, parce qu'il y a quelque chose qui est désagréable ou agréable. D’un point de vue mental, il y a une autre dualité qui est c’est bien/c'est pas bien. Donc là, ça va être les valeurs et justement, souvent la culture religieuse etc. mais qui encore pas du tout la spiritualité parce que là, ça reste mental. Ça reste ce qui est bien, ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire donc des jugements, des croyances, un apprentissage, des informations etc. Il y a un autre endroit où on peut vivre la vie et où on peut l’expérimenter : c'est du point de vue de l'unité. C’est au-delà de ce qui a été fabriqué. Pour moi ,c'est la fabrique du personnage où le personnage est cette dualité physique, émotionnelle, mentale. Et en dessous de ça, il y a l’être, donc la connexion à l’âme, à l’être, à la présence, au divin, peu importe comment on veut l’appeler. Mais il y a cette connexion à l’unité. C’est-à-dire que “je suis” et cette perception-là, ce sentiment d'être, il a toujours été le même. Depuis que je suis tout petit, jusqu’à ce que je sois vieux, ma personnalité aura changé, mes apprentissages auront changé, mes expériences auront changé, mais mon sentiment d'être, la perception d'être là dans l'instant présent, elle ne changera jamais. Et ça, c’est l’être : c’est la connexion à l'unité. Plus on se connecte à cet espace-là, en se déconnectant un petit peu du physique, émotionnel et mental, de cette dualité-là, en se reconnectant à l’unité, et bien précisément on expérimente la vie d'une autre manière, qui est beaucoup plus paisible, avec beaucoup moins de lutte, beaucoup plus de santé. C'est ça pour moi la spiritualité : c'est l'unité, la connexion à l'unité. Tout le reste, c'est la dualité et c'est OK. On est incarné et c'est pour expérimenter la dualité physique émotionnelle et mentale donc pour jouer avec ça, jouer avec ce personnage, mais se rendre compte que ce personnage est illusoire. Dans le bouddhisme, on t’explique tout le temps que c’est illusoire, que c'est une construction dans la dualité, que c'est une habitude. Par contre, qu'est-ce qui est tout le temps là ? Qu'est-ce qui est immuable ? C'est l'être profond. Il est toujours là. Et ça, c'est la spiritualité, au-delà de toutes les constructions mentales créées par les religions. Parce que ça, c'est les religions : c'est mental. La spiritualité, c'est la connexion à l'unité
EL : Et donc, finalement, on peut s'y connecter à n'importe quel instant…
FM : Exactement !
EL : Donc c'est ça qui est beau aussi ! Après on a chacun nos rituels et nos manières. Encore une fois, il y a plein d’outils qui existent ! Et j'aime bien aussi ta philosophie devançant qu'il y a beaucoup de simplicité finalement et tu parles aussi de ce retour à la nature. Tu parlais des cycles tout à l'heure, des saisons… Donc voilà, je pense que c'est c'est simple au final. On se complique beaucoup la vie hein ?
FM : Exactement ! Tout ça pour quelque chose de très simple. Et en même temps, c'est parce que cette construction mentale est propice à notre survie au début. On construit un personnage parce qu’on veut survivre donc c'est le principe de la vie de construire ce personnage au début et de construire cette lutte. Se rendre compte que si j'hurle, ma maman revient, c'est bien pour survivre par exemple ! Si je touche le feu, ça me fait mal et il faut plus je le touche, c'est bien pour survivre aussi ! Et en faisant ça par contre, on se sépare de notre environnement. Donc on se sépare sans cesse et on crée une perception de “Moi je suis ça et je ne suis pas l’autre, et je ne suis pas cet objet, je ne suis pas le feu etc.”. Le problème, c'est que grâce à ça on survit, sauf qu'on oublie ce qu'on est profondément. Au final, on se construit un personnage qui va finir par continuer comme ça. C’est-à-dire qu’au début, c'était normal, c'était notre construction. Mais le personnage va finir par ensuite lutter tout le temps. “Machin m'a dit ceci, j'ai fait cela, mon boulot, mon patron… Je suis moins bon, je suis le meilleur…”. Et tout ça, c’est de la lutte ! Alors qu’il y a juste l’être qui est et qui se pose aucune de toutes ces questions-là, et qui kiffe ! Et ça, c'est hyper simple !
EL : C’est clair ! C’est vrai qu’on a tendance à s’épuiser pour pas grand-chose ! Alors je voulais aussi un petit peu parler des émotions parce que j'imagine que tu travailles aussi sur tout ça, que tu explores tout ça. On vit une tonne d’émotions par jour. Est-ce que tu as des conseils pour justement mieux vivre toutes ces émotions au quotidien ?
FM : Alors, les émotions peuvent être créées par plusieurs choses : par le physique, par l'émotionnel et par le mental, voire par le spirituel et l’être mais on y viendra après. Donc pour moi, c'est surtout de la conscience de qu’est-ce qui a créé l'émotion ? Est-ce que j'ai une émotion parce que physiquement, par exemple, j'ai pas dormi de la nuit ? J’ai physiquement une fatigue qui s'installe et donc, ça crée une émotion, OK ? Les hormones s'écroulent etc. ou alors je mange n'importe quoi et donc je commence à être déminéralisé, donc j'ai des émotions qui sont induites par le plan physique. Du coup, qu’est-ce que j’en fais ? Si j’en ai conscience (et moi, ce que j’apprends, c’est à avoir conscience de tout ça justement), du coup, je vais m'occuper de mon physique. Il peut y avoir des émotions qui sont spontanées parce que, par exemple, j'ai une surprise ou une frayeur. Je vois mon enfant se faire renverser de son vélo et tomber : là c’est spontané. C'est l'émotionnel spontané : il y a une vraie réaction à l'émotionnel. Et l'émotion pour moi, c'est comme un symptôme physique. C'est un symptôme de “mon personnage est touché”. Mais là-dedans, il y a quelque chose qui peut être instinctif et émotionnel. Par contre, il peut y avoir toute une construction mentale de mon émotionnel : quand je me rappelle de ce que m'a dit machin hier et que je suis encore dans l'émotion “Tu te rends compte, il m’a dit ça !”, ça n’existe plus ! C’est pas du tout une expression spontanée de mon émotion. C'est pas non plus mon corps. C'est juste parce que mes pensées n'arrivent pas à se couper de cet instant qui est passé et donc on reproduit le passé. Du coup, là ça va être une autre manière de gérer cette émotion-là. Donc pour moi, évidemment l'émotion qui est spontanée, elle est à vivre. Par contre, l’émotion qui est construite, elle est pas à vivre et il faut arrêter de la construire ! Celle qui te fait repenser à hier, à ce qu’il s'est passé dans le passé… Là en fait, t’en crées une habitude et tu vas l’inclure dans ton corps, et ensuite ce sera une mémoire corporelle qui va agir à travers toi. Pour la déprogrammer, faudra peut-être passer par le corps. Là il y a des techniques justement, des outils pour ça. Mais en réalité, par la pleine conscience et la connaissance de soi, si déjà t’as conscience d'où vient cette émotion et comment elle est construite, tu vas y réagir d'une manière différente. Pour moi, c'est déjà l'essence principale. Bien sûr, après je peux que conseiller de non seulement la vivre mais l'exprimer pour qu'elle circule et qu'elle reste pas dans le corps. Mais si tu la construis avec ton mental toute la journée en pensant à ce que ton père t'a dit ou t’a pas dit quand tu étais petit, t’as beau l’exprimer dans ton corps…
EL : Oui, si tu continues à nourrir tout ça…
FM : C’est infini en fait, tu devras tout le temps l'exprimer ! Et est-ce que tu la construis plus que tu ne l’exprimes ? Est-ce que tu l’intériorises plus que tu ne l’extériorises ? Il y a un niveau à connaître et donc c'est là où il faut faire preuve de pleine conscience. C’est la connaissance de soi.
EL : Finalement, j’ai vraiment cette sensation que la première clé, c'est la pleine conscience, la conscience de tout ce qui circule en nous, de tout ce qu’il se passe. Ce qu’on doit retenir de tout ce que tu nous as partagé, c’est cette clé-là en fait.
FM : Oui, pour moi, c’est la connaissance de soi. Quand je dis “de soi”, c’est dans son ensemble, pas seulement le personnage, l’ego, comment mon ego réagit, mais aussi le “non-soi”, comme diraient d’autres cultures. C’est-à-dire l’être. Et à travers ça, on a compris la vie et on comprend qu'on est créateur de tout. C’est notre être qui va créer les accidents, les rencontres, les changements de vie. Le personnage va créer les besoins, les peurs, donc les désirs et les compensations. Et c’est qu’une fois qu'on voit ça, qu’on est conscient de ça, qu’on est plus esclave de notre environnement. On devient créateur. Tu dois d’abord te persuader que tu es 100% responsable de tout ce que tu vis pour apprendre à te connaître et quand tu te connais, tu te dis “Ah bah oui, je suis vraiment responsable de tout ce que je vis !”. Plus tu te connais, plus tu le vois vraiment et plus tu as le pouvoir de créer quasiment instantanément ce que tu penses, ce que tu veux, ce que tu souhaites… Ça va hyper vite simplement parce que tu as trouvé les clés, que tu es aligné et qu'il n'y a pas d'un côté un avantage à ne pas faire ce truc, une peur de faire ce truc mais en même temps un désir de faire ce truc… Là, il y a des conflits dans tous les sens à l'intérieur et tu vas pas y arriver !
EL : C’est clair et puis, c'est super quand on est conscience de ça et qu’on connaît son fonctionnement, qu'on se connaît. Même quand la vie nous amène à nouveau une scène ou une expérience qui vient réveiller des blessures ou peu importe, eh bien on ne nourrit pas ça pendant des jours ou des semaines. On a vu le truc, forcément. Je pense que c'est important de vivre l'inconfort, la douleur etc. Et de mettre de l’humour même et de te dire “J’ai encore répété ça, c’est venu me montrer comment je peux faire, quelle est la leçon derrière ces expériences”.
FM : Encore une fois, c'est pas que l'expérience est porteuse d’une leçon : c'est que tu l'as créée ! Donc ça porte en leçon. C’est-à-dire que l’expérience en tant que telle n’existe pas, mais vu que tu la vis, c'est la manifestation de toi, de ton énergie, point barre. Donc si tu es sûr de ça, si tu es persuadé de ça, tant que tu luttes contre ça, ça va être horrible parce que tu vas lutter et te dire que tu es coupable. Mais non, tu n’es pas coupable. Tu es juste créateur à 100%. C’est marqué dans les textes comme dans les évangiles, partout : tu es fait à l’image de Dieu. Tout ce que tu es en train de vivre, tu l'as créé donc c'est porteur de sens, de fait. Mais c'est pas une entité séparée de toi. Ça porte un sens. Vu que tu le vis, c’est que tu l'as créé. Et tu aurais pas créé ça, tu serais pas dans cette situation-là. Si tu pensais différemment, si tu avais des émotions différentes, des réflexes différents, des peurs, des besoins et désirs différents… Si tu reviens à ça, la vie est magique parce que tu te rends vraiment compte à quel point tout ce que tu crées, c'est que ce que tu crois. On part tous à des endroits différents et pour moi, c'est ça qui est génial aussi. On peut pas se comparer parce qu'on est tous partis avec des croyances différentes, des endroits, des perceptions différentes, des réflexes différents etc. Mais la beauté, c’est pas d’où on part et où on va, c’est le chemin ! C’est cette découverte. Et cette découverte, elle est passionnante… dès lors qu'on accepte cette idée-là !
EL : Oui, complètement. C’est une belle exploration en tout cas ! Le nom du podcast, c’est “Mouvement intérieur” et j’aime bien poser cette question : quelle serait ta définition du mouvement intérieur ?
FM : Alors tu vois, on en a déjà parlé parce que pour moi, toute l'énergie, tout le temps, c'est le mouvement intérieur ! Donc une définition du mouvement intérieur… Pour moi, le mouvement est à chaque instant : quand on parle, tu me donnes un mot et il va évoquer un mouvement intérieurement. Si tu me parles de concentration et de tout ce que je dois faire demain parce que je suis à la bourre pour déclarer mes impôts, je vais avoir un mouvement qui va se densifier, qui va être un peu plus lourd et descendant en me disant “Oh il faut que je pense ça !”. Même mes sourcils froncent et descendent. Donc il y a ce mouvement dans ma concentration. Ce mouvement peut être émotionnel. Pareil pour la tristesse : je me sens abattu, mes poumons vont pas grossir comme un conquérant. Ils vont s’affaisser. Émotion, ça veut dire mouvement mais le mouvement n’est pas qu’émotionnel : il peut aussi être mental et physique, donc c'est ça pour moi les mouvements intérieurs. C'est des mouvements que notre corps peut percevoir. Je peux me sentir rayonner si je suis admiré sur scène admettons, ou que je vis une expérience folle et que je suis rempli de joie et de gratitude. Je peux me sentir rayonner. J'ai un mouvement intérieur qui va vers l'extérieur pour le coup. Par contre, pour une angoisse, ça va se renfermer dans mon plexus ou dans ma poitrine, et donc c'est un mouvement intérieur. Et ce mouvement encore une fois, peut être physique, émotionnel ou mental. C’est pour ça que des fois on a la sensation physique d'une émotion et des fois pas. Et des fois les pensées qui vont avec, et parfois pas. C’est là où il faut faire le tri.
EL : Super, merci pour cette belle définition. Il y avait une dernière question que j’avais envie de te poser avant que tu nous partages aussi où est-ce qu'on peut te retrouver. Si tu étais une danse, quelle serait cette danse ?
FM : Waouh ! Alors c'est difficile pour moi parce que j'aime bien faire expérimenter les mouvements par la danse et donc tous les mouvements. Du coup, j'aimerais dire “toutes les danses”, vu que mon but est justement d’expérimenter tous les mouvements. Mais on revient à Fabien le personnage, qui expérimente pas tout et qui a un goût particulier : je dirais la samba. J'adore la samba ! J’en ai encore jamais fait mais il faut que j’aille faire les carnavals au Brésil. Mais j’ai joué dans la samba : j’ai été percussionniste dans des groupes de samba.
EL : Génial ! Donc tu as quand même déjà un certain contact avec toutes les vibrations de ce style de danse. En tout cas, moi j'adore, trop bien ! En tout cas, merci à toi et pour terminer ici cet échange, ce partage, n'hésite pas à nous partager un petit peu où est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux sociaux !
FM : Alors fabienmalgrand.com, donc c’est facile à retenir. Il y aura tout dessus ! Ce que je fais en fait, c'est que je forme des professionnels à l'accompagnement holistique justement, donc tout ce que je viens de dire là, on apprend à le faire et ça s’appelle UNISUN Academy. Jusqu’à maintenant, j'avais une appli qui s'appelait MEESTIK, l’app de rencontre de soi. Mais ça va évoluer parce que là je crée justement un diagnostic énergétique des mouvements intérieurs et c’est donc basé sur ta personnalité. Mais les tests de personnalité actuels sont des tests juste de personnalité, c’est-à-dire construits par le mental. Alors que là, c’est un diagnostic énergétique qui va te parler aussi de ta santé physique, de tes méridiens etc. juste par tes comportements et les mouvements que tu exprimes. Pour ça, il y a un diagnostic qui va bientôt sortir, avec une offre qui va bientôt sortir liée justement à toute cette énergie-là. Donc pour la retrouver, faudra venir dans quelques temps sur fabienmalgrand.com. Et je propose aussi des stages, des retraites sur la perception de l'énergie, sur la métamorphose… J’imagine que tu le mettras en description !
EL : Oui, bien sûr ! Je mettrai tous les liens en description, ton Instagram aussi…
FM : Je poste pas mal de choses sur YouTube et Instagram, de plus en plus !
EL : Oui, tu proposes des méditations aussi j’ai vu, sur YouTube !
FM : Des méditations au tambour et en musique - musique composée pour la méditation ! Alors des fois il y a que le tambour et des fois j’y ajoute d’autres tambours ou une mélodie, un chant etc. pour aller aider la méditation à créer le mouvement que je veux que vous créiez. Enfin… que vous avez décidé de créer en cliquant sur cette vidéo !
EL : Magnifique. Super ! Merci mille fois Fabien pour ce bel échange. C’était très riche et j’ai vraiment adoré partager tout ça avec toi donc merci, vraiment, de tout cœur.
FM : Merci beaucoup à toi pour ton grand sourire et toutes ces questions intéressantes ! Tu sais, avec moi, c'est infini : on pourrait parler des heures comme ça ! Donc merci beaucoup.
EL : C’est clair et merci à vous aussi pour cette écoute ! On se retrouve très vite dans un nouvel épisode.
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